Le minimalisme, ou comment reprendre le contrôle de sa vie..

Aujourd'hui, mon mode de vie est tout autre; je n'ai plus affaire à des achats compulsifs et je suis raisonnable sur ma manière de consommer. Je ne me définirai pas comme une minimaliste mais j'ai ressens, de plus en plus, le besoin de vider mon intérieur pour me sentir bien et mieux. L'élément déclencheur a été lorsque j'ai pris conscience que chaque week-end, je devais passer des heures à ranger mon appartement, alors que je venais tout juste de sortir des 60h de boulot de la semaine. Je gâchais des moments que j'aurai pu passer en famille ou à profiter du beau paysage du Sud ou tout simplement à me reposer.. Quand j'y repense, quel gâchis 😒.

Et ce besoin de me débarrasser du superflu est toujours présent aujourd'hui, dans ma vie. C'est devenu vraiment un besoin, pour moi, de vider tout ce qui peut encombrer ma maison et mon esprit. Franchement, même si j'avais beaucoup d'attache à mes affaires personnels, je me sentais tellement bien lorsque je faisais du tri ! C'est dans cette optique que je me suis en tête que j'allais mettre un frein (doucement mais sûrement 🙄) aux achats compulsifs et aux dépenses inutiles.

Nous sommes beaucoup à avoir eu une réelle prise de conscience; tu n'as qu'à te balader sur YouTube pour aider les témoignages de personnes qui ont décidé de mener une vie dépourvue de tout ce matériel.

Il semblerait donc, qu'en dépit des fervents défenseurs du capitalisme, ce nouveau mode de vie a fait bien des heureux!
En France, on observe un changement de comportement chez les consommateurs qui cherchent à consommer plus raisonnablement afin de mieux vivre tout en limitant leur impact sur l’environnement. Ces dernières années, on a pu observer l’émergence d’un nouveau mode de consommation, appelé économie collaborative (partage ou mutualisation des biens, savoirs ou services..).

Le revers de la médaille

Toutefois, comme l'explique Florie à la fin de la vidéo, cette tendance attire de plus en plus de petits malin qui utilise le minimalisme pour en faire un véritable business. C'est simple, quand on voit le prix d'une prestation d'un coach minimaliste, c'est vraiment pas donné 🤔. Cette activité lucrative qui permet au coaché de désencombrer son intérieur peut nous laisser perplexe. De plus, quand on voit le succès de notre coach experte en rangement (notre chère Marie KONDO) devenue multi-millionnaire.. cela en questionne plus d'un (et moi la première 😏).

Mais, il y a forcément un « mais »... Marie Kondo s'est retrouvé confrontée au quotidien de la vie avec trois enfants comme le raconte le Washington Post! "Je me rends compte maintenant que ce qui est important pour moi, c'est de prendre plaisir à passer du temps avec mes enfants à la maison ", a confié récemment la papesse du rangement qui a revu sa copie. Même si Marie se voit renoncer à faire la guerre au désordre, elle précise qu'il ne s’agit pas d’un laisser-aller total à la fainéantise mais plutôt d’une prise de conscience. « Jusqu’à présent, j’étais une professionnelle du rangement et je faisais de mon mieux pour que ma maison soit toujours bien rangée. (…) Parfois, je remplis mon emploi du temps de manière si serrée que je me sens éreintée ou submergée par l’anxiété », ajoute-t-elle.

Alors pour répondre à la question initiale de cet article : Des limites à ce mode de vie ?

Tu te doutes bien, la réponse est OUI !

Sans évoquer à nouveau les dérives de ce business anti-business (oui parce que clairement, des gens deviennent riches simplement en disant aux gens de ne pas acheter!), on se rend compte à quel point cette tendance peut nous faire tomber dans une obsession. Compter le nombre de chemises, faire le tour des placards pour vérifier si on s'est bien débarrassé de la crème hydratante de trop ou culpabiliser parce qu'on a passer 3 min 50 de plus que d'habitude pour faire nos courses.. quelle angoisse 😰.

A travers les paroles de notre chère Marie qui a jeté l'éponge, on prend conscience de plusieurs choses : le minimalisme peut être une bouffé d'oxygène dans cette société d'hyper consommation à condition d'apprendre à être indulgent avec soi et à lâcher-prise. Rappelons le, pour beaucoup d'entre nous, nous sommes nées et vivons dans une société de consommation. Accumuler des biens matériels est assez commun et certains psychologue explique que l’importance octroyée à des possessions matérielles ou à un environnement visuellement chargé pourrait être motivée par un besoin de sécurité socio-affectif.

Sur la base de mon expérience personnelle (je précise que je suis loin d'être Mme KONDO, qu'on soit bien d'accord !!!!!), je te livre quelques conseils si tu souhaites vivre mieux avec moins, sans te frustrer : on y va progressivement; on se débarrasse de tout ce qui ne nous a pas servi dans l’année; on se fixe des objectifs atteignables; on investit dans la qualité plutôt que dans la quantité; on agit de manière intentionnelle et on se pose les bonnes questions !

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